Née en 1988 en Normandie, Nadège Bernard rêve depuis l’enfance de devenir « écriteuse ». Ses études dans le domaine de la logistique et ses expériences en Industrie l’éloignent de ce projet durant plusieurs années.
Elle n’en oublie pas pour autant sa passion pour les livres qu’elle continue de dévorer sur son temps libre.
En 2020, un changement s’opère lorsqu’elle retrouve ses ébauches de romans écrits douze ans auparavant. Le moment est venu de réaliser son rêve d’enfance : coucher sur papier ses propres histoires.
L’amour est au cœur de mes romans. Mais la psychologie y a également toute sa place.
Plus que de la romance, j’écris des trames de vie où l’amour vient guider les protagonistes vers une meilleure version d’eux-mêmes.
Quand je parle d’amour, c’est sous toutes ses formes : amoureux, fraternel, amical, filial… L’amour est également universel et multiple. Mes personnages sont homosexuels, hétérosexuels, de différentes couleurs, de différentes nationalités…
Il ne s’agit pas forcément de personnages écorchés, usés par la vie, qui ont vécu mille malheurs. Juste des humains, dans toutes leurs failles, leurs forces et ce qu’ils en font dans la vie de tous les jours.
L’authenticité est une constance dans mes écrits. Même si les romans nous transportent hors du quotidien, je souhaite que le lecteur ferme le roman en se disant : c’était si « crédible » que j’ai l’impression que ça aurait pu arriver à mon voisin, ma grand-mère, un collègue de travail…
Je veux rendre crédible chaque geste, chaque événement. Je me rapproche donc au maximum de la réalité dans mes romances en apprenant lorsque je sais ne pas totalement maitriser le sujet, mais aussi en m’appuyant sur des expériences vécues ou entendues.
Mes livres ne sont pas pour autant des témoignages. Je ne pense pas être capable d’écrire des romans qui se terminent mal. Car j’ai à cœur d’apporter de l’espoir. Rien n’est figé. Chaque être humain composé d’une conscience est dans la capacité d’évoluer, de changer face à un événement, de se laisser porter par la vie et les choix qu’elle comporte. Certains changent vite et dans tous les sens, d’autres mettent des années, d’autres donnent aussi l’impression de ne jamais apprendre de leur vécu. Mais tous évoluent d’une manière ou d’une autre, que ce soit perçu ou non.
Car n’est-ce pas là la définition même de l’histoire : une suite d’événements, de faits, d’états marquant l’évolution d’un humain, d’un personnage face à son environnement ?