Trois ans et demi que je suis autrice, et j’apprends encore à me connaitre.
Le nano m’aura au moins servi à ça.
Quand je me suis lancée dans le Nano, au fond de moi, je ne le sentais pas. A la base, je suis en réécriture, pas en phase de création, mais j’ai bousculé mon pseudo « planning » et j’y suis quand même allée. C’est que je suis réputée pour planifier, rester cadrée et suivre des règles…
Ha ha ha !
La bonne blague !
J’ai tenu deux jours.
Je n’avais pas envie.
Pas envie d’écrire.
Pas envie de penser à un nouveau projet.
Faut que je me fasse une raison. Novembre chez moi est signe de COCOONING ! De lecture sous la couette, de baisse de régime, de soupes et tisanes, de cerveau au ralenti pour ne pas dire vide.
Alors j’ai lu, un peu.
J’ai scrollé sur les RS, un peu trop.
Tout cela dans une humeur identique à la météo bien pourrie qu’on nous a servi ces trois dernières semaines… Ça n’a pas aidé.
Et puis, j’ai réalisé un truc :
Quand je prends du recul sur mon activité d’autrice, je réalise que ma productivité est cyclique. Elle dépend des saisons.
Les beaux jours m’inspirent : j’écris d’avril à octobre en visant large. Hormis un réveil mémorable, mais j’ai « forcé » mon rythme non sans mal (et pis, il est riquiqui), le reste à été écrit en mai, en septembre, ou durant l’été.
Maintenant que je le sais… ça va m’aider à organiser ma vie d’autrice.
Et si je coupais mon année en deux phases distinctes pour en tirer le meilleur de chacune d’elles ?
Ecrire aux beaux jours.
Réécrire et préparer tout ce qu’il y a autour les autres mois.
Pas sûr que ça soit pérenne si je veux publier plus, mais ça peut toujours évoluer après tout.
Ça se tente…
Quoi qu’il en soit, c’est fort probable que je ne refasse jamais de Nanowrimo, ou alors un Nano de mai. C’est cool, le mois de mai…
As-tu remarqué une saisonnalité dans ta productivité ?