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Bilan 2022

Je vois pas mal de bilans de l’année se faire, et j’hésitais à le faire à mon tour… C’est qu’en le faisant rapidement dans la tête, j’ai pensé : il ne s’est pas passé grand-chose cette année… En dehors de ma romance de Noël, je n’ai pas beaucoup avancé dans la professionnalisation de mon statut d’autrice.

Et pourtant, j’ai tout faux.

Car ce n’est pas un mais deux romans que j’ai sorti en 2022. Rattrape-moi est sorti le 23 janvier 2022 quand Et si on s’entendait pour Noël est sorti le 23 novembre 2022. 10 mois les sépare, certes. Mais cela fait deux réalisations pour cette année. J’ai donc rempli mon objectif, indépendamment des titres (car le 2ème n’est pas celui qui était initialement prévu, oups…).

Plus encore, là où j’étais une petite souris solitaire en 2021, 2022 m’a permis quelques rencontres (virtuelles) enrichissantes. J’ai l’impression d’intégrer enfin ce monde de l’édition que je regardais de loin malgré mon premier roman publié. Cette sensation d’entrer dans le petit bain des auteurs accroit ma légitimité ressentie au détriment du syndrome de l’imposteur qui ne part jamais vraiment.

Je me suis également formée sur certains sujets (le lancement avec N. Bagadey, les personnages avec A. Briac, écrire un résumé avec C. Vermalle…) A très petite dose, mais rien que ce peu me montre une marge de progression intéressante dans mon statut d’autrice. Je me rends compte de l’importance des formations dans notre métier.

Là où mon bilan est plus mitigé reste le social. Ma bête noire. Je n’arrive pas à m’organiser sur Instagram (je publie au feeling…). Mon compte facebook est encore un gros bazar (insta ne reconnait pas la bonne page facebook, il m’en a créé 3 et c’est tout fouilli, je dois reprendre tout à zéro en espérant que ça marche, cette fois). Mon site internet reste une jolie vitrine sans interaction. Et je n’ai toujours pas lancé ma newsletter alors que depuis plus de six mois, j’ai conscience que c’est là où je toucherais le plus mes lecteurs. Mais j’ai tellement peur de ne pas savoir quoi dire… Car la comm et moi… les mots de travers, les incompréhensions ou le blabla intempestif… Alors, oui, je l’avoue, ça me fait peur. Je préfère largement être anonyme que de montrer mes failles en communication. Pourtant, j’ai bien conscience qu’il va me falloir les surpasser, ces peurs. Alors j’espère que 2023 sera la bonne pour travailler sur ce sujet.

Je prévois également de publier 2 ou 3 romans. Le tome 2 des chaines du passé avec David et Clara ; une novella sur laquelle je suis en train de travailler (je ne sais pas pour quand, cela dépendra de quand je la terminerai) ; et j’espère une autre romance que j’ai commencé en 2020 et que j’aimerais terminer pour rayer une ligne de plus dans mon fichier excel des projets commencés… A voir s’il y a assez de place pour 2023. L’année sera principalement MF. Je prends un risque car je vois bien que je touche plus facilement les lecteurs en MM, mais les histoires me choisissent et ne sont pas toujours interchangeables… Et puis, j’écris sur les deux registres et je veux naturellement que les deux genres rencontrent leur public.

Je dois tout de même être vigilante à l’organisation de ma vie autour de trois axes : mon métier principal, ma vie de famille et mon statut d’autrice. Ce n’est pas toujours facile de ne pas se laisser envahir par la créativité quand l’inspiration arrive et je dois essayer de parvenir à être plus stable dans mon écriture pour ne pas déséquilibrer ce triangle qui compose ma vie (je n’ai pas de routine : miss yoyo : c’est tout ou rien chez moi).

Je ne parlerai pas de résolutions ni de révolution pour 2023. L’objectif principal sera de créer cette newsletter, ce qui me permettra d’atteindre un stade supplémentaire dans ma vie d’autrice (d’ailleurs si vous avez des formations sur le sujet, Blandine P. Martin a fermé la sienne). Et puis, le but ultime est de continuer d’écrire tout simplement. Garder une fréquence de publication de 2 romans par an. C’est un sacré challenge, mais j’aime avoir des objectifs ambitieux qui limitent ma tendance à la procrastination. Alors, let’s go ! 2023 me voilà !

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